MINISTERE DE L’AGRICULTURE
CENTRE
D’APPRENTISSAGE, DE PERFECTIONNEMENT ET DE PRODUCTION
BP : 17
TEL : 22-40-33-22 BINGERVILLE
COURS PRATIQUE D’AVICULTURE
Document
de Formation
Août 2014 Joseph ALAGNON-DABA
Ingénieur des techniques
agricoles
GENERALITES
Définition
L’aviculture se définit comme étant l’art d’élever les
oiseaux domestiques (poulets, canards, dindons, pintades, oies, pigeons,
cailles etc.). C’est une activité libérale et non exclusive (fermée). Pour
réussir en aviculture il faut être courageux, disponible et maîtriser les
techniques de productions. On la pratique pour produire les œufs et de la
viande pour nourrir la population et gagner de l’argent.
I-
SYSTEMES DE PRODUCTION
-
1.1 La production extensive ou traditionnelle
Elle concerne l’élevage traditionnel rencontré dans les
campagnes et les villages. Il est constitué d’animaux de race locale. Parfois
on a plusieurs espèces de volailles dans un même élevage : poulets,
canards, dindons, pintades etc. Le poulet « bicyclette » ou encore
villageois qui est la race ou souche populaire a une croissance lente et les
adultes ont un poids faible. En général, les animaux ne bénéficient d’aucun soin.
Ce type d’élevage enregistre beaucoup de mortalités dues à certaines maladies générales et
parasitaires, des accidents, des prédateurs, des feux de brousse à certaines
périodes de l’année, aux vols….
Les études menées attestent que :
-
la poule ne
pond pas plus de 50 œufs/an ;
-
elle couve
3 fois/an ;
-
le coq a
environ 1 kg à 8 mois
-
sur 10
poussins 1 seulement arrive à l’âge de la maturité.
Pourtant, les animaux et les œufs de cet élevage sont
bien prisés par les consommateurs. Une amélioration de la production pourrait
aider les propriétaires sur le plan financier. Pour atteindre cet objectif il
faut :
-
apporter
des compléments alimentaires ;
-
prévoir des
abreuvoirs pour les volailles ;
-
construire
des habitats rudimentaires de nuit ;
-
entreprendre
certaines sélections au niveau de cet élevage ;
-
instaurer
un programme de prophylaxie : déparasitage interne et externe. Vaccination
et soins aux animaux malades.
1-2 La production intensive ou moderne
C’est l’aviculture moderne avec les caractéristiques
suivantes :
-
utilisation
des animaux sélectionnés de même âge en bande unique ;
-
distribution
des aliments équilibrés en quantité et en qualité ;
-
mise en
place d’un plan de prophylaxie qui met l’accent sur l’hygiène, la vaccination
et les soins aux animaux ;
-
un bâtiment
d’élevage bien orienté, bien aéré avec les normes d’élevage et un chauffage
adéquat permettant aux poussins de bénéficier d’un bon démarrage ;
-
la taille
de l’élevage.
Une poule locale et ses poussins
II-
LES DIFFERENTS TYPES DE PRODUCTION
2.1 La production de chair
C’est un élevage à cycle court (mise en place puis vente
au maximum 30, 35 voir 45 jours). Il s’agit là de l’élevage des animaux de race
améliorée, sélectionnés spécialement pour produire en un temps record la bonne
viande pour la consommation. Ce lot renferme des coqs et des poules mais la
vente des animaux se fait avant l’âge de la puberté (maturité sexuelle) et les
poules n’ont pas le temps de pondre. L’élevage du poulet de chair comporte 3
cycles :
-
le
démarrage : 0 – 21 jours avec distribution de 1 à 1.5 kg
d’aliment/sujet ;
-
la
croissance : 22 – 35 jours avec distribution de 2 à 2.5 kg
d’aliment/sujet ;
-
la
finition : 35 jours et plus, phase qui n’est généralement observée par les
éleveurs.
En moins de 35 jours, on doit produire un poulet de chair
de 1.5 à 2 kg de poids vif.
Une bande de poulets de chair
2.2 La
production de pondeuses
L’objectif premier est de pondre beaucoup d’œufs de bonne
qualité et ce sur une longue période après l’entrée en ponte. Une poule, quand
il s’agit des souches Warren, Isabrown, Hy-line doit pondre entre 230 à 280
œufs par cycle de ponte (12 mois). Les œufs ne sont pas fécondés.
La poule pondeuse bénéficie de 4 cycles, liés à
l’aliment :
-
Période de
démarrage : 0 – 8 semaines ;
-
Période
d’élevage poulette : 9 – 16 semaines ;
-
Période de
pré-ponte : 17 – 22 semaines ;
-
Période de
ponte : 23 – 72 semaines.
Bande de pondeuses avec pondoirs, abreuvoirs et
mangeoires
2.3 La production de coquelets de souche ponte
C’est un élevage qui
économiquement parlant n’est pas rentable comme les poules pondeuses. Les mises
en place se font qu’à la veille des fêtes.
Bande de coquelets
2.4 L’élevage des reproducteurs
Dans ce lot d’animaux on a des coqs et des poules. Ce
sont les parents des poulets de chairs et des pondeuses. En période de ponte
les œufs sont fécondés car les femelles sont cochées par les mâles. Les œufs
issus de cet élevage sont destinés à produire les poussins qui seront vendus
aux éleveurs. Il faut 1 coq pour 10 – 15 poules. Les coqs et les poules sont élevés
séparément. Le coq sera introduit dans le lot de poules qu’à l’entrée en ponte.
Les sont conservés à 150 c après tri. Ils ne doivent pas être trop
petits, ni trop gros, non fêlés, ni cassés.
Avant incubation, il faut nettoyer les œufs avec une
éponge sèche et les désinfecter.
Une
bande de reproducteurs de souche cobbs
Temps d’incubation des œufs par espèce de
volailles
-
poule :
21 jours ;
-
pintade :
30 jours ;
-
dindon :
35 jours ;
-
pigeons :
18 jours ;
-
caille :
18 jours.
Cet élevage est pratiqué par des accouveurs qui sont des
personnes physiques ou morales possédant des couvoirs. L’œuf passe 18 jours
dans l’incubateur et 3 jours dans l’éclosoir.
III-
LES MODES D’ELEVAGE
Il existe 3 modes d’élevage dont :
-
l’élevage
au sol : c’est un élevage en bâtiment ou en claustration. Les animaux sont
élevés du 1er jour à la vente dans un bâtiment. Ils grandissent plus
vite, le nettoyage et la désinfection se fait bien.
-
l’élevage
sur parcours : se fait du 1er jour à 1 mois dans un bâtiment et
après en plein air dans un espace aménagé et clôturé où les animaux vivent. Ils
trouvent à manger et à boire dans la journée. Le bâtiment permet de protéger
les animaux la nuit lors des intempéries.
-
l’élevage
en batterie : les poulets sont logés dans des cages par groupe de 3 à 4
vers l’âge de 18 semaines où ils resteront jusqu’à la fin de leur cycle. Chaque
poule reçoit son aliment et son sur place.
CHAPITRE I : LE CHOIX DU SITE D’EXPLOITATION AVICOLE
En élevage avicole, le choix du site s’avère important
pour la réussite de l’activité. Certains critères sont à respecter :
-
un terrain
assez grand en pensant à l’agrandissement de l’exploitation dans
l’avenir ;
-
un terrain
à accès facile pour un véhicule roulant en toute saison de l’année pour le
ravitaillement de l’exploitation ;
-
un terrain
assez plat pour faciliter la mise en place des bâtiments ;
-
un terrain
non marécageux pour éviter les inondations pendant les saisons pluvieuses ;
-
un terrain
assez éloigné de tout autre élevage pour éviter les transmissions des
maladies ;
-
un terrain
où on peut trouver suffisamment d’eau propre en réalisant un puits ou un forage
en toute période de l’année pour les besoins de l’exploitation ;
-
un terrain
loin des agglomérations et des grands bruits.
NB :
Après ces principaux critères, on doit penser à avoir tous les papiers légaux
de ce terrain pour ne pas être contraint d’arrêter momentanément ou
définitivement les activités de son exploitation par suite de litige. La ferme
doit être clôturée afin d’interdire
l’accès aux visiteurs.
CHAPITRE II : LES INFRASTRUCTURES A REALISER POUR
DEBUTER UNE EXPLOITATION
-
réaliser
une souche d’eau d’abreuvement ;
-
délimiter
le site par une clôture en laissant une entrée principale pour les véhicules
avec un autoluve et une entrée secondaire pour le personnel avec un pédiluve.
Ces entrées sont protégées par un portail ;
-
à l’entrée
un logement pour le gardien ;
-
un grand
magasin assez aéré avec de grandes ouvertures dont une grande porte ;
-
prévoir les
différents bâtiments : poussinières, poulaillers ;
-
prévoir une
quarantaine ;
-
réaliser
également les latrines pour le personnel ;
-
loin, un
site de destruction des cadavres et la litière mouillée.
CONSEILS : Ne jamais donner les cadavres et les œufs cassés
aux volaillers, surtout pour éviter les vols plus tard.
CHAPITRE III : CRITERS DE CONSTRUCTION D’UN BON
POULAILLER
-
3.1 La qualité d’un bon poulailler
v le poulailler doit être simple, économique, bien aéré,
bien ventilé, à accès facile pour permettre le nettoyage et désinfection ;
v le bâtiment doit être construit parallèlement au vent
dominant et au lever du soleil ;
v la hauteur du muret est de 40 à 50 cm ;
v la pente de la toiture est de 40% ;
v le sol (plancher) en ciment de préférence ;
v le toit en tôle, tuile ou en chaume.
-
3.2 les dimensions
v la longueur sera fonction de l’effectif ;
v la largeur 12 m au maximum ;
v le débordement du toit de 40 à 50 cm ;
v les parois latérales en grillages, en filet de petite
maille ;
La bâche plastique pour de la poussinière. Il est
conseillé que chaque bâtiment d’élevage ait un petit magasin attenant. A
l’entrée du magasin on doit avoir un pédiluve.
CHAPITRE IV : LE MATERIEL D’ELEVAGE
Pour un élevage moderne, il est nécessaire d’avoir du
matériel adapté et en nombre suffisant.
-
4.1 Matériel d’élevage
Pour les volailles, les matériels suivants sont
indispensables :
v les éleveuses servent à chauffer les petits oiseaux
pendant les premières semaines de leur vie en poussinière. Il s’agira
d’éleveuse à gaz, de radiant à gaz dont un grand pour 1000 poussins et un petit
pour 500 poussins.
v les abreuvoirs : il en existe de différentes sortes
et doivent être en matière plastique :
v 2.5 litres dont 1 pour 50 poussins jusqu’à 3 semaines
d’âge ;
v 5 litres dont 1 pour 50 poulets adultes
v 10 litres dont 70 à 100 poulets
v abreuvoir automatique dont 1 pour 100 poulets
v les mangeoires : Pour les poussins de premières
semaines, on utilise très souvent des plateaux de forme circulaire ou
rectangulaire de 1er âge. Les mangeoires de 2ème âge, les
trémis suspendus dans les locaux d’élevage à raison de 1 pour 40 à 50 animaux
adultes.
Vue
de la poussinière
NB : En Côte d’Ivoire dans certaines fermes, on utilise des
fourneaux à charbon, des lampes tempêtes ou des ampoules électriques.
v les bâches : Pendant la période de chauffage des
petits oiseaux et parfois au cours de l’élevage des adultes, à certaines
périodes de la journée avec des pluies on a besoin de protéger les animaux avec
des bâches qui sont nécessaires sur une ferme.
-
4.2 Matériels de soin et de vaccination
En élevage avicole, les
principaux matériels de vaccination sont :
v Compte-
gouttes pour vaccination de
volailles par voies nasales ou oculaires (oculo-nasale) ;
v Nébulisateurs : Pour la méthode de nébulisation ou spray qui
consiste à faire une projection de la solution vaccinale sous forme de
brouillard ;
v Vaccination en eau de boisson : on utilise les abreuvoirs en plastique ;
v Vaccination par trempage de bec : on utilise de petites cuvettes en porcelaine ou matière
plastique ;
v Vaccination contre la variole avec la méthode de Wing-web
qui se réalise par la transfixion de la membrane alaire ou de l’aile avec un stylet.
Pour les prises de sang chez les volailles, on utilise
des seringues et aiguilles spéciales avec des tubes. 2 ml de sang au plus sera
prélevé chez les volailles.
Matériel de travail
v Pour le personnel : blouses et paires de bottes
v Pour le travail : machettes, dabas, pelles, râteaux,
bassines, seaux, torches, lampes, balais….
CHAPITRE V : LA CONDUITE EN ELEVAGE AVICOLE
-
5.1 Préparatifs et réception des poussins
v 5 à 10 jours avant l’arrivée des poussins, le local, les
matériels d’élevage qui vont servir à recevoir les poussins sont lavés,
désinfectés et nettoyés ;
v 2 à 3 jours avant l’arrivée, le local est préparé en y
mettant les papiers plastiques autour. Le copeau est mis en place dans le local
et ne renfermant aucun corps étranger. Il faut 1 sac/m2 soit 10 à 15 cm
d’épaisseur
v Le jour de l’arrivée des animaux, les éleveuses sont
installées dans la poussinière de 0.90 à 1 m du sol
v 3 heures avant l’arrivée des animaux, les éleveuses
doivent être testées, l’eau sucrée est servie dans les abreuvoirs disposés
autour des éleveuses dans la poussinière
v Dès l’arrivée dans le poulailler, enlever les poussins
dans les emballages et les déposer dans la poussinière. Normalement on pèse un
certain nombre de poussins pris au hasard dans les cartons (40-50 en moyenne),
le poids moyen acceptable d’un poussin est de 35g
v Compter les poussins en les enlevant du carton puis les
déposer sans brutalité auprès des abreuvoirs contenant de l’eau sucrée (moins
de 30g de sucre par l’eau de boisson) et des éleveuses. A la fin on remplit la
fiche d’élevage en inscrivant sur celle-ci : Effectif total, nombre de
morts, souche, société de livraison, traitement effectué
v 2 heures après, il faut servir l’aliment dans les
mangeoires disposées alternativement avec les abreuvoirs autour de l’éleveuse.
-
5.2 Conduite en poussinière
Poussinière
et accessoires de démarrage (mangeoires 1er âge abreuvoirs 1er
âge et radiants
Normalement, les poussins du 1er jour à la 3ème
semaine sont élevés sur une aire bien délimitée qui peut être en cercle ou en
rectangle. En cercle, durant la 1ère semaine, le diamètre de ce
cercle doit être de 4 m pour 500 poussins, 6 m à la 2ème semaine
pour 500 poussins et à la 3ème semaine le cercle est supprimé.
-
5.3 Densité sur une aire différente d’un cercle.
v 30 à 40 poussins au m2 dès la première semaine ;
v 30 poussins au m2 dès la 2ème semaine ;
v 20 poussins au m2 à la 3ème semaine
v 10 poussins au m2 de la 4ème semaine à la
reforme.
-
5.4 Les températures en élevage
1ère semaine : 34o, 2ème
semaine : 32o, 3ème semaine 30o, 4ème
semaine : 28o
Dans certaines fermes et sous nos climats un chauffage de
7 à 10 jours est suffisant. Le contrôle de la température se fait grâce à un
thermomètre suspendu dans le local ou au niveau de l’éleveuse. Mais il peut se
faire aussi en observant le comportement des animaux dans le local. Aussi quand
il fait chaud, les animaux s’éloignent
de l’éleveuse. Quand il fait froid, les animaux se regroupent parfois
couchés, entassés autour des éleveuses ou sous les éleveuses. Quand il ya un
courant d’air, les animaux courent pour chercher un refuge ailleurs. Quand il
fait chaud, les oiseaux boivent beaucoup, mangent peu ou pas du tout et
respirent mal. Quand il fait bon les animaux sont régulièrement repartis dans
la poussinière, ils mangent et boivent normalement et sont gais.
Un mauvais chauffage prédispose les oiseaux aux
infections et à une mauvaise croissance.
On doit éviter tout dégagement de gaz toxique comme
l’oxyde de carbone et le gaz carbonique qui sont toxiques pour les animaux.
Pendant le chauffage, les abreuvoirs et les mangeoires
sont disposés autour des éleveuses en cercle ou en rectangle de manière
alternative c'est-à-dire une mangeoire pour un abreuvoir pour que les oiseaux
puissent boire et manger.
A la fin du chauffage ou après la suppression de la
garde, les mangeoires et les abreuvoirs peuvent être disposés de plusieurs
manières en tenant compte de l’importance de la longueur du local (linéaire)
Vue
d’une poussinière et poussins en chauffage
CHAPITRE VI : ELEVAGE DE POULETS DE CHAIR
Le poulet de chair est une volaille qui est élevée pour
sa chair au bout d’un certain temps d’engraissement appelé cycle de production.
-
6.1 Cycle de production
C’est la durée économique de l’élevage du poulet de
chair. Cette durée est de :
v 35 à 45 jours pour les chairs blancs ;
v 3.5 à 4 mois pour les poulets de chair roux.
-
6.2 Caractéristiques du poulet de chair
Elles sont les suivantes ; croissance rapide, indice
de consommation bas (2 à 3), temps de production minimum.
-
6.3 Densité au m2 de bâtiment
10 poulets/m2 voire 12 pour les poulets de chair blancs
et 7 à 8/m2 pour les roux.
-
6.4 Rotation
4 à 5 bandes par an, c'est-à-dire le nombre de fois qu’on
mettra en place les poussins.
-
6.5 Poids vif à l’abattage : 1.3 à 1.6 kg
-
6.6 Taux de mortalité : 1 à 5% au plus
-
6.7 Elevage des poulets de chair : se divise en trois phases qui sont :
v le
démarrage : c’est la période où
les animaux passent 21 jours dans la poussinière. Il faut leur prêter une
attention particulière.
v la
croissance : c’est la période au
cours de laquelle les volailles sont en pleine croissance. Elles ne doivent pas
souffrir des méfaits des mauvaises conditions d’élevage. Ce qui veut dire que
l’éleveur doit veiller sur les conditions d’ambiance (aération, température),
de suivi sanitaire (traitement, vaccination et alimentation : aliment et
eau de qualité et de quantité).
v la finition : c’est la période pendant laquelle, l’éleveur doit
parfaire la qualité de la viande qu’il mettra à la disposition du consommateur.
Elle dure une semaine. Pendant ce laps de temps, l’éleveur doit s’abstenir de
distribuer aux volailles tous produits contenant les substances chimiques ou
tenir compte du délai d’attente.
CHAPITRE VII : ALIMENTATION DU POULET DE CHAIR
En élevage de poulets de chair, l’objectif visé est
d’obtenir un minimum de poids. Pour cela il est indispensable de donner une
alimentation riche en énergie et protéine (matière azotée). Il faut nourrir les
poulets au système ad’libitum c'est-à-dire à volonté). Cette alimentation se
fait en trois grandes parties :
v aliment démarrage chair : il est distribué pendant
la période de démarrage. C’est un aliment moins énergétique et plus azoté et
favorise un bon démarrage des poussins. Il faut 1 à 1.5 kg par poussin durant
toute la durée de démarrage (21 jours).
v aliment croissance chair : il est indispensable
pendant la période de croissance. Cet aliment est plus énergétique et moins
azoté. Ce qui permet ou favorise la multiplication de la bonne viande.
v aliment finition chair : cet aliment est identique à
l’aliment croissance chair. Cependant il ne contient aucun produit
médicamenteux. Il parfait la qualité de la viande produite. Dans l’ensemble, il
faut 3 kg par poulet pendant la période de croissance et finition
NB : le passage d’un type d’aliment à un
autre se fait de façon progressive à la faveur à la faveur d’une transition
alimentaire qui se fait comme suit :
-
1er
jour ¾ d’aliment démarrage et ¼
croissance ;
-
2ème
jour ½ d’aliment démarrage et ½ croissance ;
-
3ème
jour ¼ d’aliment démarrage et ¾ croissance ;
-
4ème
jour : totalement croissance.
Il faut donner un anti-stress pendant la période de
transition.
CHAPITRE VIII : ELEVAGE ET ALIMENTATION DES POULES
PONDEUSES D’ŒUFS DE CONSOMMATION
Dans la production d’œufs de consommation, les phases
d’élevage sont liées à l’aliment.
v le démarrage : du 1er jour à la 8ème
semaine
v la croissance : fin 8ème semaine à la fin
16ème semaine
v la pré-ponte : de 17ème semaine à la 22ème
semaine
v la ponte : de la 23ème semaine à 18 mois
soit 72 semaines. Les poulettes sont nourries à l’aliment formule pondeuse à
10% de ponte.
v la reforme : elle commence vers le 17ème
mois de vie des poules, en général lorsque la courbe de ponte chute à 40%. La
production en ce moment n’arrive plus à couvrir les besoins des animaux.
-
8.1 Habitat et équipements
Dans cet élevage en plus du matériel pour les poulets de
chair, il faut prévoir des pondoirs et des alvéoles pour les œufs. Il faut un
nid pour 5 poules de dimension 30 cm*30 cm.
-
8.2 Alimentation des pondeuses
L’aliment doit être équilibré pour permettre aux poules
d’avoir le maximum d’œufs.
-
démarrage :
1.5 à 2 kg/sujet
-
poulette :
6 à 7 kg/sujet
-
pré-ponte :
aliment qui prépare les pondeuses à une meilleure production du 5ème
au 6ème mois. Environ 3 kg/sujet.
-
pondeuse :
Warren, Hy-line, Isabrown:
125g/sujet, Harco : 130
g/sujet, Jupiter : 135 g/sujet.
-
8.3 Contrôle et organisation de la production
Des pesées régulières sont faites pour contrôler
l’évolution pondérales des futures pondeuses selon le standard établit de la
souche ou la race à élever. A la production, les œufs sont ramassés 3 à 4 fois
par jour. La durée du cycle est de 18 mois. La ponte débute à 4 voire 5 mois ½
. Le maximum de ponte c'est-à-dire le pic de ponte est atteint entre 7 et 8
mois. Une poule de souche Warren,
Hy-line, Isabrown pondra 1 œuf par jour soit 230 à 280 œufs pendant la
durée de ponte.
-
taux de ponte :
il s’exprime en pourcentage. Pour le calculer, il faut connaître le nombre
d’œufs pondus et le nombre de poules présentes.
-
Nombre d’œufs pondus
Nombre
de poules présentes
Après 2 mois de ponte, le pic doit être atteint. Il est
de 80 à 90%. Toute chute de ponte
inexpliquée doit être recherchée.
Il faut également réaliser le débecquage des poulettes
entre les 7 et 8ème semaine afin d’éviter le
picage, cannibalisme et le gaspillage des aliments.
Exercice d’application
Date
|
Effectif
journée pondeuse
|
Nombre
d’œufs pondus/jour
|
1
|
501
|
409
|
2
|
499
|
470
|
3
|
499
|
450
|
4
|
498
|
455
|
Taf : calculer le taux de ponte du 1er jour ;
le taux de ponte du 2ème
jour ;
le taux du 1er et 2ème
jour ;
du 1er au 4ème
jour.
Solution
1-
Première
journée pondeuse : (409/501)*100 = 81.63%
2-
Deuxième
journée pondeuse : (470/499)*100 = 94.18%
3-
Taux de
ponte 1er et 2ème jour : (879/1000)*100 = 87.9%
Poules et pondoirs
CHAPITRE
IX : MANIPULATION DES OISEAUX
-
8.1 Poulet
de chair
v Du 1er jour au 5ème jour :
Primo vaccination contre la Peste, le Gumboro et la Bronchite infectieuse en
oculo-nasale ou trempage de bec de préférence.
v Du 12ème au 14ème jour : 1er
rappel de Gumboro en eau de boisson. Prévoir un 2ème rappel si c’est
une à risque. C'est-à-dire réaliser 3 vaccinations contre la Gumboro.
v Du 21 au 28ème jour : Rappel de la Peste
avec le clone 30 ou lasota.
-
8.2 Poules pondeuses
v Vaccination contre la maladie de Marek au couvoir au 1er jour
v 5 jours
après : Peste – Gumboro –
Bronchite infectieuse
v 7 jours
après rappel Gumboro.
v 4 semaines
d’âge : Rappel de la Peste
et la Bronchite
v 7 à 8
semaines : Débecquage + vaccin
contre la variole aviaire + vaccin Peste avec le Newcavac en intramusculaire.
v 10ème
semaine : Vaccin contre le
Coryza
v 15ème
semaine : Rappel Coryza
v 17ème
semaine : un bivalent (Peste
et Bronchite) en injection
NB : Ne pas vacciner les oiseaux en ponte
avec un vaccin vivant contre la Bronchite infectieuse (BI) car chute de ponte.
Séance de
vaccination
en IM
PATHOLOGIE AVIAIRE
NTRODUCTION
D’une manière simple, une maladie est le disfonctionnement d’un organe ou d’un organisme vivant.
La
pathologie est l’étude des maladies.
Chez les animaux de basse-cour on a de nombreuses maladies. Au cours de notre
formation, nous verrons tout simplement celles qui sont fréquentes, meurtrières
et économiquement graves dans nos fermes en Côte d’Ivoire.
Chez les animaux, on distingue des maladies générales
qu’on qualifie de maladies infectieuses, des maladies parasitaires, des
maladies d’origine nutritionnelle et plus particulièrement les carences
alimentaires, des maladies traumatiques et des maladies qualifiées de maladies de
comportement.
-
I LES MALADIES PARASITAIRES EXTERNES OU ECTOPARASITOSES
Ce sont des maladies parasitaires externes provoquées par
diverses espèces de parasites qui vivent soit sur la peau, soit sur les plumes
et se nourrissant de débris cellulaires ou de sang en perçant la peau.
- 1.1
Les Poux
Ce sont des parasites plus fréquemment rencontrés dans
des élevages modernes et traditionnels. Ils sont plats, de couleur jaune brun
et visible à l’œil nu, car ils peuvent atteindre 3 mm de diamètre. Ils lèchent
le sang en surface et provoquent l’anémie. Les œufs ou lentes sont accrochés en
grappes aux plumes. Ils provoquent un retard de croissance, une baisse de ponte
et l’insomnie.
Le traitement se fait avec le Sepou et le Carbalap en
saupoudrage ou en pulvérisation sur les animaux dans le poulailler et autour du
poulailler.
-1.2
la Gale
Surtout la gale des pattes provoquée par des acariens.
On les voit à peine à l’œil nu. Ils sucent le sang et creusent des galeries
sous les écailles des pattes.
Le traitement se fait avec le Néguvon ou le Malathion en pulvérisation sur les oiseaux et sur
la litière. Il faut donc maintenir la litière propre.
- II MALADIE PARASITAIRES INTERNES
- 2.1
La Coccidiose ou Eimériose
C’est une maladie parasitaire interne qui attaque la
volaille à tout âge. Elle est provoquée par des parasites microscopiques
appelés coccidies qui vivent dans l’intestin et les caecums des oiseaux
domestiques (poulets, pintades, dindons, canards…)
2.1.1 Causes
favorisantes
Les facteurs qui favorisent l’apparition de la maladie
sont surtout : l’humidité, le
surpeuplement, une aération insuffisante du poulailler, le manque de matériel.
2.1.2 Symptômes
Les symptômes de la maladie se constatent sur les jeunes
poulets de 8 jours et les adultes. Ce sont : manque d’appétit, les yeux clos, la tête basse, le bec contre le sol,
les sujets en boule, les ailes tombantes. On note une diarrhée sanguinolente ou brunâtre (sang dans les selles). La
mortalité est très élevée chez les jeunes sujets surtout 50 à 90%
Les lésions à l’autopsie montrent une carcasse avec une anémie des organes, des caecums hypertrophiés et dilatés avec
présence de sang, les intestins
également hypertrophiés deviennent très épais avec des points blanchâtres ou hémorragiques.
2.1.3 Prophylaxie
Elle est basée sur l’hygiène rigoureuse de
l’élevage : éviter de mouiller la litière, administrer des anticoccidiens
dans l’aliment ou en eau de boisson.
2.1.4 Traitement
Emploi des anticoccidiens pendant 3 à 5 jours selon les
cas.
-2.2 l’Ascaridiose
C’est une maladie parasitaire très fréquente dans les
fermes avicoles surtout en élevage pondeuse et les jeunes sujets. Elle causée
par un parasite appelé ascaridia qui est un ver rond mesurant
5 à 10 cm de long et vivant pour la plupart dans l’intestin des volailles et se
nourrissant de chyme.
2.2.1 Symptômes
Plumage ébouriffé, sec et terne, retard de croissance,
baisse de ponte chez les pondeuses, diarrhée liquide mousseuse, amaigrissement
conduisant à la mort et décoloration des crêtes.
2.2.2 Diagnostic
A l’autopsie, découverte, découverte des ascaris dans
l’intestin et plus particulièrement l’intestin grêle.
2.2.3 Traitement
Une application rigoureuse de l’hygiène. Emploi de Levamisol en eau de boisson en un seul
jour. On peut aussi employer le Vésonyl
et l’Albendazol en eau de boisson.
-
2.3 Les Ténioses ou Téniasis
C’est une maladie parasitaire interne provoquée par les
vers plats appelés ténias. Ces parasites sont beaucoup plus fréquents chez les
animaux vivant en liberté sur les parcours, mais aussi chez des adultes élevés
dans les poulaillers mal entretenus. Ils vivent dans l’intestin des volailles.
2.3.1 Symptômes
Appétit très exagéré, soif intense, déplacement
difficile, diarrhée glaireuse, anémie profonde, baisse de ponte, retard de
croissance chez les jeunes.
2.3.2 Diagnostic
La mise en évidence du ténia se fait par incision de
l’intestin grêle sur toute la longueur. Le ténia adulte est visible à l’œil nu.
2.3.3 Traitement
Emploi des ténifuges et anthelminthiques polyvalents en
eau de boisson ou dans l’aliment pendant 1 à 2 jours de suite. Il s’agit de
Tenivern, Polyvermil, Tenyl, Niclosanide, Teniastop, Albendazol.
-
3.3 l’Aspergillose
3.3.1 Symptômes
Dyspnée,
diarrhées, troubles nerveux, râles, abattements, et une baisse de ponte pour évoluer vers la mort du sujet.
3.3.2 Diagnostic
Présence des lésions
au niveau des poumons et des sacs
aériens. Ils contiennent des nodules
jaunâtres.
3.3.3 Prophylaxie
Hygiène des couvoirs, litière de premier choix. Il faut
éviter les ambiances humides et chaudes propices au développement du
champignon.
3.3.4
Traitement
Emploi des fongicides tel que Fongistop.
- III LES MALADIES BACTERIENNES
- 3.1 Les Salmonelloses
Ce sont des maladies infectieuses contagieuses, causées
par des microbes qui sont des bactéries invisibles à l’œil nu, les salmonellas
ou salmonelles.
On distingue deux types de salmonellas : un est
responsable de la pullorose qui touche
les poussins et occasionnellement les adultes, et le second, responsable de la typhose qui atteint essentiellement les
adultes.
3.1.1
Symptômes
Chez l’œuf en incubation on note une mortalité
embryonnaire. Chez les poussins nous avons une diarrhée blanchâtre (poussin
d’un jour à 20 jours), des arthrites, des torticolis. Chez l’adulte, on note
des prostrations, cyanoses des crêtes, diarrhées jaunes verdâtre, mortalités
parfois importantes (30 à 50%), baisse de ponte chez les poules pondeuses.
3.1.2 Lésions
A l’autopsie, on constate une septicémie, une hypertrophie et une décoloration du foie. Des ponctuations en grain de mil sur les
poumons.
3.1.3
Diagnostic
Il se fait avec précision au laboratoire par séro-agglutination
3.1.4
Prophylaxie
Après dépistage chez les reproducteurs, élimination des
sujets positifs.
3.1.5
Traitement
Antibiothérapie avec : Fluméquine, Flumisol,
Colivet, Sultrim en eau de boisson pendant 3 à 5 jours à raison d’1g par litre
d’eau. L’emploi de Virusan à faible dose (0.2 ml/litre d’eau donne de très bons
résultats.
-
3.2 La Colibacillose
Maladie infectieuse, contagieuse provoquée par des
bactéries appelées colibacilles ou colibacillus, se traduisant sur trois
formes : la forme septicémique chez les poussins, la forme respiratoire
chez les jeunes et les adultes, la forme chronique chez les pondeuses.
3.2.1
Symptômes
Chez les poussins on note beaucoup de mortalités dès le
premier jour de leur vie. On remarque un grand besoin de chaleur chez les poussins. Une diarrhée blanchâtre souillant les duvets autour du cloaque
(anus) comme dans le cas de la Salmonellose.
Chez les jeunes
adultes, on note des râles, des toux et
jetages. Des diarrhées blanchâtres
et retard de croissance.
Chez les pondeuses, une
baisse de ponte remarquable. Les animaux sont abattus avec un plumage ébouriffé, amaigrissement et mort du sujet.
3.2.2 Les
lésions
On a de l’omphalite
(inflammation des sacs aériens) et dépôt de fibrine au niveau du foie et du cœur altérés chez les pondeuses,
déformés et flasques de couleur grisâtre ou noirâtre. On note une ponte abdominale, une péritonite, une ascite.
Au niveau du foie, il est hypertrophié, friable avec un dépôt de fibrine sur le foie.
3.2.3
Traitement
Emploi des antibiotiques dans l’eau de boisson ou dans
l’aliment pendant 3 à 5 jours de suite. Il s’agira de : Fluméquine,
Néo-terramycine, Colivet, Virusan (0.2g/l d’eau) Sultrim, Tylodox, Doxyvéto.
3.2.4 Prophylaxie
Sanitaire essentiellement.
-
3.3 Le Coryza Infectieux
Le Coryza est une maladie infectieuse contagieuse provoquée
par des bactéries appelées hoemophilus. Elle attaque les fosses
nasales pouvant s’étendre aux sinus et à la conjonctive pour provoquer ainsi un
gonflement de la face ou les yeux.
3.3.1 Les
Symptômes
Difficultés respiratoires ; écoulement nasal, puis
jetage muqueux et transparent, les narines sont obstruées par la croute. On
note aussi des râles et des éternuements. Une chute de ponte, un retard de
croissance chez les jeunes sujets.
3.3.2
Diagnostic
On peut la confondre avec la maladie respiratoire
chronique ou même avec le choléra aviaire.
3.3.3
Traitement
Emploi des antibiotiques : Nortril, Fluméquine en de
boisson pendant 3 à 5 jours consécutifs.
-
3.4 Le Choléra aviaire
Le Choléra ou Pasteurellose aviaire est une maladie
contagieuse, provoquée par des bactéries appelées pasteurellas. Elle sévit à
l’état enzootique chez les oiseaux domestiques et sauvages.
3.4.1
Symptômes
Le Choléra aviaire se manifeste sous trois formes :
v
la forme
suraiguë : mort brutale dans quelques heures sans signes cliniques ;
v
la forme
aiguë : abattement cyanose de la crête, jetage, diarrhées verdâtre,
mortalité souvent élevées (80% en 3 – 4 jours)
v
la forme
chronique : moins virulente, on note une arthrite, torticolis œdèmes au
niveau des barbillons.
3.4.2
Lésions
On note une septicémie, des exsudats péricardique et
abdominal, hypertrophie du foie avec des nécroses ou hémorragique.
3.4.3
Prophylaxie
Basée exclusivement sur la vaccination
3.4.4
Traitement
Se fait aux antibiotiques en eau de boisson pendant 5
jours de suite.
-
IV LES MALADIES VIRALES
-
4.1 La maladie de Gumboro
Bourse
de fabricius hémorragique et hypertrophiée
4.1.1
Symptômes
Elle attaque les sujets âgés de 2 à 6 semaines, son évolution est très rapide
et tout se déroule en une semaine environ. On note chez les malades :
abattement, prostration, tête et bec dans le sol, diarrhée liquide et
blanchâtre. La mortalité est très élevée dès les trois premiers jours de la
maladie pout s’arrêter vers le 7ème ou 8ème jour. Le taux
de mortalité varie de 5 à 15% voire 30%. Cette maladie est souvent associée à
la coccidiose aviaire. Dans ces conditions le taux de mortalité est très élevé.
4.1.2
Diagnostic
A l’autopsie, l’organe le plus atteint est la bourse de
fabricius qui est hypertrophiée et hémorragique. On peut observer les nappes de
sang au niveau des muscles du bréchet, de la cuisse, de la jambe, sur la
muqueuse du proventricule. On note également une congestion des poumons, le
foie est légèrement hypertrophié et décoloré.
4.1.3
Prophylaxie
Vaccination de la 1ère semaine à la 5ème semaine suffit
pour protéger les oiseaux contre cette redoutable et dangereuse maladie.
4.1.4
Traitement
En cas de suspicion de la maladie, il est conseillé de
donner la solution de Lugol, du Virusan (0.2 ml/litre d’eau), des
anticoccidiens pour limiter les dégâts pendant 3 à 5 jours en eau de boisson.
-
4.2 La Maladie de Newcastle ou Peste Aviaire.
C’est la maladie communément appelée Peste aviaire. Elle
est extrêmement contagieuse. Elle cause beaucoup de mortalités dans nos fermes.
Elle attaque tous les oiseaux à tout âge.
4.2.1
Symptômes
Ils sont caractérisés par une apparition soudaine avec
une forte mortalité : 50 à 100% surtout chez les jeunes, mais souvent il
n’y a pas de signes cliniques particuliers.
On note des troubles respiratoires, digestifs et nerveux
inconstants et d’intensité variable. Chez les pondeuses, on note une baisse de
ponte remarquable et pouvant conduire à la mort du sujet. On note également une
diarrhée abondante jaune verdâtre.
4.2.2
Lésions
Septicémie hémorragique particulièrement sur le
ventricule succenturier, sous la cuticule du gésier et au niveau du cloaque.
Signes de pétéchies
4.2.3
Diagnostic
Basé sur les symptômes et les lésions de la maladie.
4.2.4
Prophylaxie
Vaccination obligatoire dans les élevages. Cette
prévention est nécessaire. On utilise les vaccins suivants : HichnerB1 =
HB1 en primo-vaccination, Lasota et Cevac (vaccin atténué) en rappel.
Ils sont administrés soit en eau de boisson, en trempage
de bec ou en oculo-nasal.
Une application rigoureuse de l’hygiène est à observer.
S’il n’y a pas de programme de prophylaxie standard pré- établi, consulter
alors votre vétérinaire pour établir un programme de vaccination selon l’épidémiologie
de la zone d’élevage.
4.2.5
Traitement
Aucun traitement n’est efficace. Mais on emploie des
antibiotiques tels que le Vigal 2x,
le Virunet en eau de boisson.
4.3 La
Bronchite Infectieuse
C’est une maladie très contagieuse, touchant les poulets
de tout âge. Elle attaque l’appareil respiratoire et génital (chez les
pondeuses. Elle provoque beaucoup de mortalités chez les poussins.
4.3.1
Symptômes
Soif intense, les poussins cherchent la chaleur. Les
troubles respiratoires sont caractéristiques. On note les râles, les
éternuements, le sujet tire le cou.
La mortalité varie de 5 à 30%. Il y a chute de ponte chez
les pondeuses. La respiration devient pénible. La coquille de l’œuf devient
rugueuse. L’œuf est de mauvaise qualité et est déformé ou mal formé.
4.3.2
Prophylaxie
Vaccination du troupeau avec H120 en oculo-nasal.
4.3.3
Traitement
Aucun traitement spécifique. On utilise le Vigal 2x
pendant 3 à 5 jours de suite.
-
4.4 La Variole aviaire
C’est une maladie virale très contagieuse qui attaque les
oiseaux domestiques et sauvages. Elle se caractérise par l’apparition des
boutons ou croutes sur les parties dénudées des pattes, de la tête, des
commissures du bec.
4.4.1
Symptômes
Les boutons ou croute apparaissent sur les parties
dépourvues de plumes : crêtes, barbillons, oreillons, surtout autour des
yeux, sur les pattes et les parties nue du corps.
4.4.2
Lésions
On rencontre des nodules au niveau de la cavité buccale,
le larynx et la trachée ce qui provoque
des difficultés respiratoires pouvant conduire à l’asphyxie.
4.4.3
Prophylaxie
La prévention de la maladie est basée essentiellement sur
la vaccination. Deux (2) méthodes de vaccination s’offrent à l’éleveur :
la méthode de Wing-web et la méthode folliculaire. Généralement la vaccination
a lieu à la 9ème et 15ème semaine.
4.4.4
Traitement
Isoler les malades et traiter le reste à l’Uroformine à
40% en injection à raison de 2 ml par kg pendant 3 jours. Remonter les sujets à
l’aide de la vitamine.
Super pour nous amateur en aviculture
RépondreSupprimerBonjour je voudrai avoir un devis sur l'élevage de coquelets. Quel est la quantité d'aliment consomme un coquelet pour atteindre l'âge adulte?
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RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai une poule qui semblait avoir la maladie de Marek (patte paralysées, une en avant l'autre en arrière)depuis plusieurs jours. Elle ne se nourrissait pas si on ne lui donnait pas. J'ai fini aujourd'hui par la saigner pour la manger mais quand je l'ai plumée, elle avait une cuisse et une partie du torse verdatre. Pas donné envie de manger....
Qu'est ce que c'est ? De la nécrose des tissus. Maladie de Marek ou autre chose ?
Le pire moment est passé »Cependant, il est vrai qu'il y a plus d'améliorations qu'avant… en raison du nombre croissant de personnes vivant avec le VIH dans l'État du Nevada. Comment pourraient-ils tous les stigmatiser? Donc tout devient un peu plus facile et on commence à tout partager ... On a aussi commencé à s'inviter et se rendre visite dans une communauté. Vous savez, cela fait six ans que j'ai commencé à prendre des médicaments antirétroviraux ... Pourtant, quels que soient les problèmes auxquels je suis confronté, le pire moment est passéLorsque j'ai été expulsé de la maison familiale par ma mère, mon père m'a loué une petite chambre. Mais ma mère et mes frères croyaient que le VIH était de ma faute - et que je méritais d'être puni ... Je me considérais aussi indigne et sans espoir ... Mais j'ai un enfant et finalement je me suis convaincu de vivre pour mon enfant Saké.
RépondreSupprimerMa mère ne savait rien [du VIH]. Elle n’a rien compris. Est-ce que tu sais pourquoi? Elle n’a pas eu [la chance] de sortir de chez elle et de communiquer avec la société. Cependant, mon père interagit avec la communauté. Je sais que ses amis sont mûrs et dignes afrique amérique. Donc, il a une meilleure compréhension qu'elle.Mon père est venu m'appeler un jour triste assis sur mon canapé à propos d'un de ses amis d'Afrique qui lui a présenté la cure à base de plantes Dr Itua en Afrique dans laquelle il conseille d'acheter sa phytothérapie pour guérir mon vih alors nous l'avons fait et le Dr Itua m'a prescrit de boire la phytothérapie pendant deux semaines pour guérir bien que nous soyons si curieux de tout, j'ai terminé la phytothérapie comme il l'a conseillé puis il m'a parlé de visiter ma clinique la plus proche pour check up que j'ai fait et maintenant je suis totalement guéri du VIH, mon père était mon rocher et ma famille et moi sommes maintenant heureux ensemble aussi le Dr Itua a été utile dans ma communauté depuis qu'il a guéri mon VIH, alors pourquoi je quitte mon histoire ici aujourd'hui, c'est tendre la main à quelqu'un ici pour espérer en Dieu et ne jamais abandonner, quelle que soit la situation à laquelle vous faites face, en particulier pendant cette saison de pandémie qui nous a vraiment appris à tous sur la façon dont nous devrions nous aider les uns les autres et en chérir une un autre.Dr Itua guérit le f Maladies suivantes ..... Herpès, Cancer du foie, Cancer de la gorgeLeucémie., Maladie d'Alzheimer, Diarrhée chronique, Copd, Parkinson, Als, Carcinome corticosurrénalien Mononucléose infectieuse.
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